le Comité Départemental d'Action Laïque de l'Hérault ( DDEN34, FCPE34, Ligue de l'enseignement34, SE-UNSA34 et UNSA Education 34) a adressé un courrier à toutes les municipalités de l'Hérault pour rappeler le caractère laïque des activités

périscolaires.

Lettre du CDAL34

          Les urnes ont parlé, la deuxième ville de l’Hérault, sera dirigée pour 6 ans, jusqu'en 2020, par un conseil Municipal majoritairement issu de l’extrême droite ou partageant l’essentiel de ses orientations politiques.

Les responsabilités sont multiples et nombreuses, mais c’est bien la situation de crise économique profonde et de forte précarisation sociale que connait l’Ouest Hérault qui ont fait le terreau de ce vote « extrême ».

Dans les mois qui viennent, le réveil sera difficile pour les biterrois, en tout premier lieu pour les populations les plus défavorisées,  et même si déjà certains relativisent l’influence des idées « Frontistes » sur le futur Maire de la ville, la vigilance citoyenne ne devra souffrir d’aucun relâchement.

Le projet passéiste « Frontiste » pour l’école relayé par le « collectif RACINE », le détournement du concept de « laïcité » font craindre des jours difficiles pour l’Ecole Publique.  La devise républicaine au fronton des Ecoles va désormais prendre tout son sens.

Il est des circonstances où le statut de fonctionnaire d’Etat, que nous défendons si chèrement, prend toute sa valeur. Les écoles publiques Biterroises resteront les Écoles Publiques et Laïques de la République Française.

L’UNSA Education de l’Hérault ne se bornera pas à donner des leçons de morales.  Seul un réinvestissement du débat, des idées, du terrain, des ambitions et des convictions politiques peuvent faire obstacle à cette mécanique de normalisation des « idées de l’extrême droite ».

L’UNSA Education de l’Hérault avec l’UNSA, soutiendra les personnels de l’Education Nationale dans leur mission émancipatrice d’Education et d’Enseignement contre les sirènes des populismes d’aujourd’hui et de demain.

UNSA Education de l'Hérault et la FCPE de l'Hérault interpellent les parlementaires du département

Des moyens supplémentaires d'enseignants, de personnels administratifs, de santé et sociaux doivent être alloués à notre département: il y a urgence pour préparer la rentrée 2014 dans les écoles et les collèges de l'Hérault.

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Le Conseil départemental de l'Education Nationale, du 27 février 2014, s'est déroulé en Préfecture sous la présidence du Préfet et du vice-président du Conseil Général de l'Hérault.

Après la phase des déclarations préliminaires, l'UNSA Education est restée la seule délégation représentante des personnels à siéger dans cette instance où sont représentés tous les acteurs qui concourent au bon fonctionnement du Service Public d'Education. Au delà de l'image désastreuse d'une profession, que peuvent penser les partenaires de l'école, de représentants enseignants incapables de débattrent.

Le temps viendra, où les personnels devront s'interroger sur l'efficacité ou l'utilité de certaines organisations syndicales qui s'enferment aujourd'hui dans l'obstruction ou la pratique de la chaise vide.

Pour notre fédération, être réformiste et combattif, c'est obtenir des avancées concrètes pour les personnels tout en restant combattif et exigeant.

Sebastien Moreno Secrétaire Départemental UNSA Education de l'Hérault

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Sébastien Moreno, secrétaire départemental UNSA Education de l'Hérault

Communiqué de Presse

UNSA Education de l’Hérault

Journée de Retrait de l’École : des extrémistes contre l’Éducation nationale

Dans le département de l’Hérault, des militants liés à des mouvements d’extrême droite ou religieux cherchent à alimenter les peurs et propagent des rumeurs infondées. Ils distribuent des tracts à la sortie des écoles et vont maintenant jusqu’à appeler les parents à retirer les enfants de l’école une journée par mois.

Pour l’UNSA Éducation ces actes sont tournés contre la République et ses valeurs. Au prétexte de s’opposer à la théorie du genre qui serait introduite dans les programmes scolaires, ces groupes cherchent en fait à attaquer l’École de la République. Au delà des programmes, ils contestent la légitimité des pratiques pédagogiques des enseignants et la légitimité éducative de l’École.
Pour l’UNSA Éducation, l’École est bien dans son rôle lorsqu’elle travaille à déconstruire les stéréotypes de genre, lorsqu’elle promeut l’égalité fille/garçon, lorsqu’elle lutte contre l’homophobie.

Il suffit de lire les publications sur leurs sites internet pour comprendre que ces groupes extrémistes sont eux favorables au maintien de tous les stéréotypes de genre. Ce sont également des militants anti-pédagogiques qui veulent le retour du ministère de l’instruction publique.

Pour l’UNSA Éducation, il faut que ces pratiques soient dénoncées et combattues fermement. Nous demandons également à notre institution d’accompagner nos collègues dans les établissements scolaires et les écoles dans la gestion de ces situations.

Pour tout contact : 34@unsa-education.org

 tel : 06.25.99.54.19