• L'UNSA EDUCATION n'appelle pas les enseignants des écoles à faire grève le jeudi 5 décembre, bien au contraire, la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires sera, là où la concertation est un préalable, un des leviers de transformation de notre Ecole. Pour autant la délégation UNSA Education ne siègera pas au Conseil départemental de l'Education Nationale de l'Hérault.

                                                

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • AMELIORATION CATEGORIE C UN FINAL DECEVANT

     

    UNSA Fonction publique, 21 rue Jules-Ferry, 93177 BAGNOLET CEDEX. http://www.unsa-fp.org. Courriel : uff@unsa.org.

                                                          Catégorie C : un final décevant !
    Marylise Lebranchu avait annoncé, le 7 février 2013, la volonté du gouvernement de mettre en œuvre des mesures d’urgence pour la catégorie C. Après plusieurs mois de discussions ; les projets de décrets sont actuellement soumis aux Conseils supérieurs des trois versants de la Fonction publique. Les grilles de rémunération affichées, dès juin, étaient intéressantes. Elles prévoyaient une
    augmentation en deux temps au 1er janvier 2014 puis au 1er janvier 2015. La loyauté de la discussion l’a été beaucoup moins.


    En juillet, au détour d’une réunion dite« technique », ont été annoncés des reclassements qui annulaient la plus grande partie des effets positifs présentés. Finalement, devant le tollé général, la mesure a été revue en septembre. Lors du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale (CSFPT) du 23 octobre 2013, de nouvelles modalités d’avancement ont été présentées. Jamais discutées auparavant, amoindrissant la portée de la revalorisation, elles ont conduit au rejet unanime des propositions gouvernementales par les organisations syndicales.
    En ouverture du Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État (CSFPE), mercredi 6 novembre, la ministre est revenue sur les débats du CSFPT et annoncé le retour au texte initial. En revanche, elle a averti d’un report de la date d’effet des mesures au 1er  février 2014, notamment pour permettre leur financement par les collectivités territoriales. Cette troisième modification sans concertation, conduit à ce que les mesures dites d’urgence ne s’appliqueront, au mieux, pour les agents que plus d’un an après leur annonce…
    L’UNSA Fonction Publique partage l’objectif affiché de revaloriser, en priorité, les traitements les plus modestes. Même si les efforts consentis sont plus mesurés qu’elle ne le souhaitait, elle s’apprêtait à soutenir un projet gouvernemental qu’elle avait contribué  fortement à améliorer. La méthode et, au final, le report des augmentations attendues, l’ont conduite à s’abstenir  sur le projet présenté.

    Bagnolet, le 7 novembre 2013
    Guy BARBIER
    Secrétaire général
    UNSA Fonction Publique

    AMELIORATION CATEGORIE C UN FINAL DECEVANT

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  • Brun ou bleu marine, le FN n’est pas seulement dangereux, il est inefficace !

     

    La présidente du FN poursuit le ripolinage de son parti et tente, couche après couche, de camoufler le brun sous le bleu marine. Cette opération cosmétique ne nous fera pas oublier ce que charrie, ce que capte et ce que porte comme valeurs ce parti né, il y a 40 ans, de la fusion des différents courants de l’extrême droite française. Quelle qu’en soit la couleur, l’emballage ne cachera jamais les relents nauséabonds que dégage l’idéologie du Front National.

    Son axe central reste la préférence nationale qui, distillée habilement, ne cesse d’encourager et de faire prospérer la pensée xénophobe et raciste. De comptoir ou de salon, ordinaire ou théorisé, le racisme a, en effet, de profondes racines dans notre pays ; le FN en est beaucoup plus le catalyseur et le réceptacle qu’il n’en est l’initiateur. Des invasions « barbares » aux croisades, de Charles Martel à la guerre de cent ans, de l’Exposition coloniale à la guerre d’Algérie, la fabrique d’une histoire fantasmée faite d’ennemis intérieurs et extérieurs, de menaces sur l’intégrité nationale, d’une prétendue supériorité de la civilisation européenne, a façonné un socle de solides préjugés et stéréotypes qui seront longs à déconstruire.

    L’École de la République, avec tous les acteurs éducatifs partageant ses valeurs, contribue à cette indispensable évolution des mentalités mais ce n’est pas suffisant. On ne naît pas humaniste, on le devient. On n’est pas humaniste seul, on le devient grâce aux autres, par le goût des autres. Il faut, pour cela, tourner le dos à ses propres peurs et cultiver l’amour des singularités qui font la richesse de l’Humanité. C’est donc une œuvre éducative de longue haleine qu’il nous faut poursuivre.

    De longue haleine, car la force et la supériorité de la République sur les idéologies, sur les religions ou les totalitarismes, est qu’elle ne dit pas ce qu’il est bien ou mal de penser, elle dit ce qu’il est autorisé de dire ou de faire pour que le vivre ensemble soit possible. La nuance est de taille. L’idéal républicain cherche à convaincre, pas à imposer mais il offre un cadre pour garantir la paix civile. Un Français sur trois partage les valeurs du FN et si ce chiffre est amplifié par la crise, il s’en trouve parmi eux un nombre considérable qui pensent sincèrement que le rejet, voire la haine de l’autre, sont plus efficaces pour résoudre leurs problèmes.

    C’est pourquoi la diabolisation des militants et la culpabilisation des électeurs du FN sont vouées à l’échec. Pour les militants progressistes, combattre le mouvement de la famille Le Pen exige d’abord de s’écarter du simplisme et des dérives populistes ; cela exige ausssi d’affronter la complexité en apportant des solutions et des perspectives plutôt qu’en se complaisant dans le militantisme de la plainte, de la rancœur et du repli sur soi. Être syndicaliste, c’est, même quand ça va mal, porter l’optimisme et être créateur d’espoir. Notre responsabilité de républicains est aujourd’hui de démontrer que les solutions de l’extrême droite sont à la fois dangereuses et inefficaces sur les plans économique, social, fiscal, éducatif comme sur ceux de la sécurité et des libertés.

    L’UNSA Éducation participera, avec tous les républicains, aux actions permettant de contrer la progression des idées du Front National. Dans ce cadre, elle s’engage à doter les éducateurs et les citoyens d’argumentaires permettant de mener cette bataille de conviction. Prendre au sérieux la menace d’une prise du pouvoir d'une alliance national-populiste et l’empêcher, c’est à la fois ne rien céder sur nos valeurs, rappeler que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. C'est aussi convaincre que la voie républicaine est non seulement la plus efficace mais qu’elle est la seule pouvant garantir à chacun toutes les sécurités, de la sécurité des biens et des personnes à la sécurité sociale.

    Laurent Escure
    Secrétaire général de l’UNSA Éducation

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  • Rythmes : nous ne danserons pas au bal des hypocrites !

     

    Alors que la pression monte autour de la réforme des rythmes, multipliant sans aucun recul les attaques et le catalogue des dysfonctionnements, l’UNSA Éducation ne s’associe pas aux complaintes de l’alliance de tous les conservatismes qui, par calcul politicien ou opposition systématique, veut avant tout affaiblir la mise en œuvre d’une nouvelle approche de l’Éducation, plus juste, plus bienveillante, plus partagée.

    Pourquoi nous ne mêlerons pas notre voix aux gémissements souvent hypocrites de ceux qui veulent l’échec de cette réforme :

    - Non par une naïveté excessive qui nous ferait ignorer les difficultés. Depuis le début du débat, nous avions dit que plusieurs points de vigilance devraient être pris en compte dont le déséquilibre entre les territoires, la nécessaire formation des animateurs, l’accompagnement des projets et des équipes. Mais nous avions aussi privilégié -comme beaucoup à l’époque qui semblent l’avoir oublié depuis- l’intérêt des enfants, du trop grand nombre d’heures de classe en trop peu de jours, du non-respect de sa chronobiologie, de la nécessité d’articuler les différents temps éducatifs scolaires et hors scolaires.

    - Pas davantage pour soutenir mordicus le ministre de l’Éducation nationale avec qui nous aurions passé un quelconque pacte. Mais effectivement, nous soutenons la Refondation parce qu’elle permet de faire évoluer notre système d’Éducation afin qu’il soit davantage celui de la réussite de toutes et tous. Cela ne nous empêche en rien de regretter, notamment, qu’elle n’aille pas assez loin dans une approche éducative globale.

    - Encore moins pour rejeter la responsabilité aux seules collectivités territoriales. Notre engagement dans l’appel de Bobigny, là encore comme d’autres qui depuis l’ont bien abandonné, nous place résolument du côté d’une Éducation partagée, articulée et co-construite, qui nécessite des moyens, de la formation pour tous les acteurs, un accompagnement des territoires par une action coordonnée des services de l’État (ex Jeunesse et Sports, Éducation nationale, Culture, politique de la Ville…) et s’appuyant sur les expertises des réseaux associatifs (des villes éducatrices, des mouvements d’éducation populaire…)

    - Certainement pas parce que toute réforme venant de la gauche serait bonne à prendre et impossible à critiquer. Notre indépendance syndicale n’est plus à prouver. Mais nous croyons réellement que l’Éducation est un choix politique, un choix de société. Nous savons combien les attaques contre notre système d’Éducation ont été destructrices durant les deux mandatures précédentes. Nous savons aussi qu’elle sera le projet éducatif futur en cas d’alternance. Nous n’en voulons résolument pas.

    Nous nous engageons donc pour la réussite de la réforme en cours avec les aménagements qui seront nécessaires et déjà se mettent en place pour ceux qui ont commencé cette rentrée. L’heure est à la construction de projets plus cohérents et mieux partagés pour ceux qui ont choisi une année supplémentaire pour réfléchir, et non pour s’opposer, en espérant repousser chaque année l’échéance.

    L’UNSA Éducation reste mobilisée pour corriger les dysfonctionnements là où ils se présentent et diffuser et valoriser les bonnes pratiques.


  • UNIVERSITE MONTPELLIER 3 LES DECISIONS DOIVENT PRESERVER LES PERSONNES

     

    L'UNSA-Éducation, avec l’ensemble de ses syndicats (A&I, SNPTES, SUP’RECHERCHE), au côté des personnels et des usagers de l'Université Montpellier 3 déplore la surenchère des déclarations et annonces autour des propositions de pistes de recherches d'économie par son conseil d'administration.

     

    Pour rappel :

    -  Fermeture du site universitaire Du Guesclin à Béziers à la rentrée 2014.

    -  Gel total ou partiel des postes pour la campagne d’emplois

    - Limitation des inscriptions 2014 en première année de licence dans certaines filières.

    - Réduction des volumes d’enseignement dans les filières à petits effectifs, masters notamment.

    -  Diminution progressive du financement de la formation continue par l’université.

    - Diminution progressive du financement de la formation au français pour les étudiants étrangers par l’université.

    -  Diminution des crédits pour l’accueil des professeurs et scientifiques étrangers.

    -              Arrêt du financement par l’université des contrats doctoraux.

     

    Les difficultés budgétaires préoccupantes de l’université Montpellier 3, sont bien la conséquence de la loi LRU (dite loi Pécresse) qui marque le désengagement de l’état de sa mission de service public et contraint ainsi les universités à une gestion de la pénurie.

     

    Cette situation a toujours été dénoncée depuis sa mise en place, par l'UNSA-Education, première fédération syndicale dans l'enseignement supérieur.

     

    Si, dans le contexte actuel, certaines de ces orientations se sont imposées aux représentants de l’UNSA au CA, d’autres comme la fermeture de Béziers ou le gel massif des postes ne nous semblent pas envisageables. L’UNSA-Education a donc pour sa part voté contre ces deux orientations et appelé à une concertation que nous souhaitons la plus large possible.

     

    La fermeture du site Du Guesclin est inacceptable, car les 700 étudiants de Béziers ne pourraient être accueillis sur les structures du site montpelliérain. De plus, parmi eux, ceux qui sont issus des catégories les plus défavorisées verraient la poursuite de leurs études compromise par le surcoût lié aux frais d’hébergement et de transports. De même les personnels enseignants et BIATSS travaillant sur le site de Du Guesclin seraient contraints à une mobilité génératrice de frais supplémentaires et de pénibilité accrue

     

    Cette situation ne trouvera pas sa solution dans les médias, les personnels n'entendent pas découvrir l’évolution de leurs perspectives de carrière professionnelle dans des communiqués ou dépêches, les étudiants attendent autre chose pour leur avenir.

     

    En rappelant qu’il ne s’agit encore, à ce jour, que d’hypothèses, nous regrettons, que les personnels enseignants et BIATSS ainsi que les étudiants soient directement au centre de la surenchère des déclarations. Nous souhaitons vivement une concertation institutionnelle sur le choix des mesures qui s’imposeront et invitons les décideurs locaux et nationaux à prendre leurs responsabilités pour qu’une issue favorable soit trouvée dans l’intérêt de tous et pour que la pérennité du service public d’éducation soit assurée.

     

    L’UNSA-Education jouera pleinement son rôle dans la résolution de cette crise.

     

    UNIVERSITE MONTPELLIER 3 LES DECISIONS DOIVENT PRESERVER LES PERSONNES

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